Ouvert en lieu et place de l’ancienne salle servant de restaurant à l’hôtel Lenox après sa rénovation en 1999, le Lenox Club est un magnifique piano-bar année 30, aux confortables fauteuils ” club ” de cuir sombre et aux enchevêtrements de boiseries figuratives claires et brunes.  Il draine une clientèle internationale et d’amoureux de jazz dans un cadre très ” select “. Christian, le barman est l’âme du lieu et propose une carte de cocktails classiques mais efficaces. Venez de préférence en milieu de soirée pour écouter les conversations des éditeurs du quartier (Gallimard et le Seuil ne sont pas loin) et observer les yeux écarquillés des touristes japonais qui découvrent les superbes ouvrage de marquetterie représentant des musiciens de Jazz. En option certains soirs, les plans de carrière, portable à la main des étudiants de Science Po (à deux pas) qui se rêvent déjà en Ségolène ou en Jean-François ! 

Le Lenox Club
9, Rue l’Université
75007 Paris

Horaires d’ouverture :

Lundi au vendredi 17:00 to 01:00  
Samedi : 17:00 to 02:00

Nous avons découvert récemment une cocktail bar fort sympathique car :
- caché et donc avec une clientèle qui se refile le bon plan
- disposant d’une superbe vue sur la Tour Eiffel

Il est tenu par un chef barman comme on en fait plus. Alain Duquesnes a servi dans de grandes maisons dont le George V et les Airelles à Courchevel. Il a également des activités dans le milieu du Jazz, puisqu’il y a managé un temps Jimmy Scott, le crooner à la voix d’enfant…

La carte des cocktails est très complète. On a entre autre apprécié :

- le Métropolitan composé de vodka, du jus de citron vert frais et de la crème de framboise.
- des cocktails à base d’huiles essentielles (si, si…ça existe !).

La bande son est délicieuse et on oublie très vite les tracas du quotidien. Le bar ouvre à 18h00 jusqu’à 2h00 environ

Hôtel Metropolitan
10, place Mexico
75116 Paris
Tel : 01 56 90 40 04
Web : http://www.radissonblu.com/hotel-pariseiffel

Cette jeune rappeuse londonienne a remporté mercredi à la surprise générale le prestigieux Mercury Prize

Speech Debelle, qui succède à des lauréats comme Arctic Monkeys, Pulp ou Franz Ferdinand, a été récompensée pour son premier album “Speech Therapy” sorti en juin sur le label indépendant Big Dada.

Cela semble étonner la profession mais après avoir écouté son album on ne peut qu’acquiescier. Elle a l’énergie de Kelis, juste ce qu’il faut d’excentricité (à côté Ebony Bones semble s’égosiller au milieu de ses chouchous géants). Nous apprécions les pointes de Jazz de son répertoire. Comme quoi le hip hop et le Jazz peuvent faire bon ménage. Nous avions d’ailleurs déjà eu de belles surprises avec le Duo Common/Jill Scott sorti il y a deux ans.

Ci-dessous quelques vidéos de la demoiselle en espérant que le buzz durera plus longtemps que pour Miss Dynamite.

La première fois que nous avons vu Sotigui Kouyaté, ce devait être aux Bouffes du Nord, il était magistral à n’en pas douter mais la fatigue d’une journée nous avait fait manquer ce rendez-vous. C’est dans la pénombre d’une salle de cinéma qui nous découvrîmes réellement sa force d’interprétation peu commune. Le film s’appelait “Little Senegal” et le réalisateur Rachid Bouchareb (qui quelques années plus tard signait “indigènes” avec le succès que l’on connaît). Ancien griot du pays mandingue, ex-international de football au Burkina Faso et co-adaptateur du Mahabharata avec Peter Brook, Sotigui Kouyaté a obtenu le prix d’interprétation au Festival de Berlin pour la dignité avec laquelle il donne une profondeur métaphysique au vieil Africain qui va s’en retourner tailler les ormes du film “London River”. Il était assez malade quand il a tourné  ce film et on espère qu’il se rétablira bien vite !

Avant de devenir un centre historique de l’histoire du swing et du jazz dans les années 50, le sous-sol du 130 rue de Rivoli était occupé par une mûrisserie de bananes puis par l’Académie des vins, rapidement transformée en cabaret éponyme. Les chansonniers français s’y croisent et aiguisent leurs premiers sketchs, reproduisant à quelques encablures des Tuileries l’ambiance germano-
pratine. Jean Yanne y fera ses premières armes et contribuera à consacrer l’Académie comme une place forte des nuits parisiennes.
En 1954, le 130 devient le Swing Time, dirigé par le chef d’orchestre Braslavsky, proche de Sidney Bechet. Jusqu’au milieu des années 60, le club connaît un succès constant et se pose comme une alternative de qualité aux caves de Saint-Germain. Pour autant, il continuera, jusqu’aux années 2000, à féderer les plus grands musiciens autour de sa prédominance pour le style traditionnel de Nouvelle-Orléans.

La période la plus faste du Slow Club a été 1957-1965. Quand le Yé-Yé a entraîné la jeunesse au Golf Drouot une partie des clients les plus jeunes sont partis. Cependant, en temps que conservatoire de la musique Nouvelle-Orléans traditionnelle, le Slow Club est resté incontournable jusqu’à la fin du millénaire. Les plus grands du genre s’y sont produits, à commencer par le regretté Claude Luter et Maxime Saury à la suite de Sidney Bechet. Il est amusant de constater que la configuration des lieux, qui convenait à la jeunesse existentialiste désargentée et habituée à chercher refuge dans les caves pendant la guerre, est exactement celle des modernes speakeasies qui font rage depuis quelques années en Angleterre et aux Etats-Unis.

Retro Party NY Club Paris

Retro Party @ NY CLUB, 25.09.09

Vendredi prochain, nous retrouverons avec plaisir les voutes swing du NY Club et à cette occasion vous pourrez vous amuser avec :

- Brotherswing (www.brotherswing.com)

- Gentry de Paris (show)

- Bart&Baker (Big Band Sound System) -0h00 – 2h30

- Buvez Madison – 2h30 – 5h00